COMPENSER SES ÉMISSIONS AVEC MYCLIMATE
Gérer la culpabilité de voyager en investissant dans la durabilité

En matière d’écologie, difficile de faire un sans faute. Dans ce premier article, Marie Jane Saunders, notre nouvelle recrue, nous propose une solution pour compenser ces « petits » écarts énergivores que sont nos déplacements en avion, en auto ou en bâteau… parce qu’on peut être raisonnable toute l’année et aimer voyager.
Avion vs. mode de vie écolo?
Vous vous reconnaîtrez peut-être dans cet article si dans votre entourage, quelqu’un a déjà gentiment tenté de minimiser vos efforts dirigés vers un mode de vie plus écoresponsable en terminant sa phrase par :
« … oui ok, mais tu prends l’avion ».
Si même l’impératrice du mouvement Zéro Déchet, la grande Bea Johnson, l’entend perpétuellement résonner dans ses oreilles même en ayant motivé des personnes aux quatre coins du monde à minimiser ou éliminer leur production de déchets, cet argument n’est visiblement pas facile à contourner.
J’ai moi-même été assise au premier rang d’un module sur le bilan carbone, avec mon livre La Famille Zéro Déchet fièrement exposé à côté de mes notes de cours, et reçu le commentaire suivant de la part de l’intervenant, un spécialiste en stratégie CO2:
« Vous être très mignonne avec votre zéro déchet, mais sachez que tous vos efforts ne servent à rien, il est déjà trop tard ».
Sur ces bonnes paroles, et je remercie soit-dit au passage ce conférencier pour ses capacités motivationnelles hors-pairs, nous nous retrouvons face au grand dilemme rencontré lors de la conciliation entre les différents aspects de la responsabilité environnementale.
Nous avons beau nous sentir concernés par la protection de notre planète, il est aussi raisonnable d’affectionner les fantastiques expériences et découvertes faites au travers de voyages extra-muros. Alors comment parvenir à justifier nos efforts du quotidien qui, si l’on en croit l’avis des plus sceptiques, seraient complètement éradiqués par un seul vol long-courrier par année ?
Une plateforme pour « racheter » ses émissions de CO2
J’ai découvert l’an passé l’existence d’une entreprise suisse nommée MyClimate, spécialisée en compensation d’empreinte carbone. Au travers d’un site web plutôt convivial, cette entreprise permet aux particuliers (et aux clients commerciaux, sur un autre sujet) de compenser leurs émissions carbones en entrant simplement le voyage effectué et le mode de transport utilisé – par exemple, Genève – Londres, en avion. Cela génère une estimation des émissions qui sera monnayée. Une fois soldé sur le site, le montant sera réinjecté dans des projets de protection climatique.
Vous trouverez toutes les informations nécessaires sur leur site web.
Cet exercice est d’ailleurs accessible pour compenser plusieurs sources différentes d’émissions, à savoir la voiture, la maison et également les croisières… pour celles qui n’ont pas encore renoncé à une rencontre passionnelle avec Jack Dawson – ce qui est mon cas.
Sans sous-entendre qu’il suffit de pouvoir aligner les billets afin de voyager à outrance tout en ayant l’esprit tranquille, c’est une solution qui se veut complémentaire pour les personnes souhaitant trouver une balance entre conscience environnementale et bien-être personnel.
Alors sur ces bonnes paroles, que j’espère plus optimistes que celles de ce très cher intervenant en stratégie carbone, je vous invite à aller découvrir leur démarche et leur mission – et suite à cela, de vous endormir ce soir en rêvassant du prochain décor idyllique dans lequel vous vous rendrez, en ayant un argument rodé à toute épreuve pour le prochain interlocuteur qui vous dira :
« … oui ok, mais tu prends l’avion » !
P.S : Et pour celle et ceux qui se poseraient la question, je ne suis ni actionnaire, ni ambassadrice de MyClimate – la vérité vraie! #placementdeproduits