Plus qu’une aventure, une manière de questionner notre rapport à la consommation
No Plastic Horizon plante le décor:
« Depuis les années 1950, l’homme aurait produit quelques 9 milliards de tonnes de plastique non biodégradables. Problème, seuls 9% de la production mondiale sont recyclés, 12% sont incinérés, tandis que le reste git dans des décharges, pollue les sols ou inonde les océans. »
Au World Economic Forum de Davos en 2016, la navigatrice / recordwoman du tour du monde à la voile, Ellen MacArthur tirait la sonnette d’alarme. Selon un rapport de sa fondation éponyme, le ratio tonnes de plastique – tonnes de poissons était de un pour cinq en 2014 et dépassera un pour un en 2050. En d’autres termes, il y aura plus de plastique que de poissons dans l’océan dans 30 ans.
Dans cette équation, les objets à usage unique ont une forte responsabilité. Le conditionnement jetable que les multinationales peinent tant à abandonner, (emballages divers, bouteilles en PET et autres berlingots), est omniprésent dans notre environnement. Au fil de la dégradation de ces objets, les microplastiques générés polluent gravement les écosystèmes et la chaîne alimentaire dans son ensemble.
No Plastic Horizon est donc une invitation au changement. À travers ce documentaire, ses protagonistes veulent promouvoir les alternatives et montrer à nos gouvernants qu’une réelle volonté collective existe, sans négliger la nécessité de changements structurels qui devront être imposés par de nouvelles normes et décisions politiques :
« En plus de montrer l’absurdité de nos modes de consommation et notre addiction au plastique, le film cherchera à promouvoir les gestes simples et les nouvelles manières de consommer, plus respectueuses de l’Homme et l’environnement. »