WAIR, on aurait préféré l’éviter
L'écharpe connectée qui filtre l'air
Lorsque Michael Jackson a commencé à porter un masque pour protéger ses voies respiratoires, on a pensé à une une lubie de star. Quand des cars de touristes ont décidé de l’imiter, on s’est dit que c’était de l’hypocondrie. Aujourd’hui, les masques anti-pollution s’infiltrent peu à peu dans la panoplie du parfait citadin, demain, ils feront partie intégrante de notre quotidien.
Les alertes aux pics de pollution dans les grandes villes ne sont hélas plus anecdotiques et les sceptiques en viennent à redouter des épisodes similaires à celui du Grand Smog qui a asphyxié Londres en 1952.
Caroline Van Renterghem, pendulaire cycliste, travaillait dans le monde de la mode à Paris. Deux constats s’imposent alors à elle:
- l’air des grandes villes est de moins en moins respirable
- les masques anti-pollution sont laids
Elle tient un idée: une ligne de foulards connectés qui filtrent l’air… sans en avoir l’air. Elle lance sa start up, se crée une équipe et explose les scores avec une campagne de crowdfunding qui séduit près de 500 contributeurs.
Disponible dès ce printemps, WAIR est donc une ligne de masques déguisés en jolies étoles capables de filtrer 99% des agents polluants. Le système multicouche est conçu pour stopper les microparticules jusqu’aux PM 0,1μm, les pollens, les gaz et les bactéries. Décliné en 3 modèles, 3 tailles et différents coloris, le masque garantit une étanchéité maximale grâce à la mousse qui borde sa face intérieure.
Et comme nous sommes déjà dans le 3ème millénaire, l’accessoire est évidemment couplé avec une app: SUP’AIRMAN by WAIR. En plus de prévenir l’utilisateur lorsque le filtre nécessite d’être changé, l’application le renseigne sur la qualité de l’air de la zone dans laquelle il se trouve, l’alerte si le masque mérite d’être porté et lui livre quelques astuces pour vivre au mieux en milieu urbain. Comptez entre 55€ et 90€ selon le modèle, uniquement en pré-commande pour le moment.
Devant une telle invention on ne peut être que partagé. Partagé entre l’envie de souhaiter succès et prospérité à cette ingénieuse entreprise, et le désir de la voir capoter suite à une amélioration miraculeuse et durable de l’air de nos cités… mais malheureusement ce n’est pas prêt d’arriver. En attendant que l’atmosphère reprenne son souffle, WAIR nous propose une jolie solution pour protéger nos poumons.
Plus d’infos sur: http://www.wair.fr
Leïla Rölli