NEW YORK: ANIMAUX SAUVAGES AU CIRQUE, C’EST FINI!
Une petite victoire pour la cause animale

Bravo New York! Une loi interdisant aux cirques de présenter des spectacles incluant des animaux sauvages vient d’être adoptée ce mercredi 21 juin 2017 à 43 voix contre 6. La « Grosse Pomme » rejoint ainsi Los Angeles et Madrid qui se sont toutes deux positionnées contre l’exploitation d’éléphants, fauves, otaries et autres bêtes qui n’ont désormais plus à endurer coups de fouets, public surexcité, ni fanfares bruyantes aux cuivres agressifs.
La conseillère Rosie Mendez qui demande l’exclusion des animaux sauvages des cirques new-yorkais depuis 11 ans obtient donc enfin gain de cause. Son allié, le maire de New York, Bill de Blasio, a déclaré qu’il se réjouissait de la signature de cette loi tant attendue par les défenseurs de la cause animale.
Pour rappel, Bill de Blasio s’était déjà illustré en 2014, lorsqu’il avait annoncé vouloir remplacer les mythiques calèches new-yorkaises par des voitures électriques. Il entendait ainsi offrir une retraite heureuse aux quelques 220 chevaux qui passent leurs journées à poireauter aux abords de Central Park, les naseaux dans les gaz d’échappements, attelés et immobiles, supportant successivement étés caniculaires et hivers glaciaux propres à la City.
Et comme une bonne nouvelle n’arrive jamais seule, Andrew Cuomo, le gouverneur de l’État de New York, devrait signer prochainement un projet de loi pour interdire l’utilisation des éléphants à l’échelle de l’État.
Tendance à la hausse, de plus en plus de villes et d’états, mais également de personnes, jusqu’aux cirques eux-mêmes commencent à voir la cruauté dissimulée derrière le domptage et il semblerait que les jours de ces numéros soient comptés.
En Suisse, en 2016, le cirque Knie a mis fin à une tradition de près de 100 ans en décidant de bannir les éléphants de son spectacle, non pas sous la pression des activistes, mais dans le dessein de « maintenir le groupe matriarcal d’éléphants avec des capacités d’élevage ». Depuis, les pachydermes sont dispensés des innombrables représentations qui ont lieu chaque année dans 40 villes du pays et des fréquents voyages en train que cela implique. Ils se reposent désormais dans le nouveau parc aménagé l’an passé à Rapperswil, fief de la dynastie circassienne… dans lequel, malheureusement, des tours à dos d’éléphants sont encore proposés aux visiteurs.
Il reste encore beaucoup à faire pour que les droits de nos amis à poils, à plumes et à écailles soient pleinement reconnus, mais c’est un début!
Leïla Rölli