TOURISME: MALTRAITANCE ANIMALE CAUTIONNÉE
Le Jeune Engagé s'oppose à l'exploitation animale


« Ils ont l’air heureux »

En voyant la tête de l’animal, on ne pourrait pas soupçonner la souffrance que celui-ci a endurer pour en arriver là. « L’éducation » d’un éléphant pour l’industrie touristique est dévastatrice. Séparé de sa mère et battu à longueur de journée, un éléphanteau sera complètement détruit psychologiquement avant de pouvoir faire des acrobaties. Si vous avez une envie de pleurer, cette vidéo montre en image le processus atroce que va subir l’éléphant.
Pour ce qui est des simples promenades à cheval, à dos d’âne ou bien de chameaux, la triste réalité se fait sur le long terme. Ces animaux vont passer toute leur journée, 7 jours sur 7 à attendre et promener des touristes. Entre la pollution de l’air d’une ville encombrée ou simplement la dangerosité du trafic automobile, l’espérance de vie de ces bêtes est assez courte. Plusieurs vidéos ont émergé ces dernières années ou l’on voit des chevaux percutés par des voitures dans le centre-ville de New York. Des dizaines d’alternatives existent pour arrêter de faire subir une telle violence gratuite à ces animaux. A Montréal, le gouvernement souhaite remplacer les calèches avec chevaux par des calèches électriques. Comme l’évoque le conseiller de l’administration de la ville Sterling Downey : « Ce que veulent les touristes, ce n’est pas un animal [avec une calèche]. C’est un guide, avec un costume, qui va leur parler de l’histoire de Montréal. »

Vous aurez compris, cet article tente de dénoncer le business du tourisme qui jusque-là est resté impuni sous couvert de plaisirs des vacanciers et de bons rendements pour les villes. Ces attractions sont encore présentes car beaucoup de gens ne connaissent pas la réalité qui se cache derrière. Il faut arrêter avec le mythe éducationnel, comme quoi voir un orque sauter dans une piscine serait un bon moyen d’apprentissage pour les enfants. C’est faux, un orque est un animal sauvage qui vit au large. Arrêtons de transformer la réalité pour répondre à notre petit confort d’humain qui nécessite que tout soit à portée de main. Il y a certaines choses que l’on ne peut pas contrôler, il faut l’accepter.
Cela ne sert à rien de culpabiliser pour des attractions auxquelles vous avez participé dans le passé. Vous avez la connaissance dès aujourd’hui de ne plus soutenir ce genre de pratiques mais surtout de sensibiliser autour de vous pour que le plus grand nombre soit au courant.
« Le Jeune Engagé » Johan Reboul
Envie de découvrir l’univers du « Jeune Engagé »? Vite! Allez faire un tour sur son site: www.lejeuneengage.com

 
   
  