30 MARS: CE QU’IL FAUT SAVOIR SUR « LA JOURNÉE MONDIALE POUR LA FIN DE LA PÊCHE »
Cloé de greeneat_ch nous explique de quoi il s'agit.
Vous en avez peut-être déjà entendu parler, le 30 mars prochain a lieu la « Journée Mondiale pour la Fin de la Pêche » (JMFP) .
Mise en place par les associations PEA – Pour l’Egalité Animale et La Question Animale en 2017, cet évènement donne lieu à des marches dans le monde entier ainsi qu’à des évènements, conférences et autres afin de sensibiliser aux milliers de milliards de victimes que fait la pêche, mais également à toutes les autres conséquences néfastes que celle-ci peut avoir.
Ces prochains jours, En Vert Et Contre Tout a donc décidé de s’intéresser au sujet et de vous proposer une série d’articles qui traiteront des problématiques écologiques et éthiques qui découlent de l’industrie de la pêche et de la pisciculture ! Et pour lancer cette série, quoi de mieux qu’une brève explication plus détaillée de la JMFP et de ses revendications :
Contrairement aux idées reçues, la JMFP ne s’intéresse pas qu’aux poissons, mais à tous les animaux marins : poissons, mammifères marins, céphalopodes, crustacés etc. La revendication principale des initiant.e.s est : « L’abolition de la pêche et des élevages aquacoles » pour tous les poissons, crustacés et céphalopodes.
Pourquoi ? Car ces animaux sont trop souvent mis de côté lorsque l’on parle de droit des animaux, alors qu’ils sont les premiers touchés par l’exploitation animale : ils constituent en effet 98% de tous les animaux abattus par l’Homme pour se nourrir ou nourrir le bétail. 1000 à 3000 milliards d’individus marins sont pêchés/abattus chaque année (les chiffres sont malheureusement très vagues, puisqu’il est extrêmement difficile d’obtenir des chiffres précis lorsque la pratique est peu réglementée et que les animaux mis à mort sont si peu considérés de par leur taille et leur caractéristiques).
De plus, les pratiques de pêche ou de pisciculture sont absolument catastrophiques pour les animaux, mais également pour l’environnement : raclage des fonds marins, animaux pris dans des filets, remis en mer au bord de la mort et parfois démembrés, entassés dans des élevages et bourrés d’antibiotiques etc.
Et ce domaine n’est souvent quasiment pas réglementé, car les poissons et les autres animaux marins ne sont que très peu pris en considération et l’idée selon laquelle ils ne ressentiraient pas la douleur est encore trop répandue, bien que cela fasse déjà un moment que leur statut d’êtres sentients est scientifiquement prouvé et affirmé. Ils ont une vie sociale et peuvent être doués d’une mémoire à long terme.
Bref, ce n’est pas parce que les animaux marins vivent éloignés de nous et nous semblent extrêmement différents que nous ne leur devons aucune considération et pouvons continuer à les décimer ainsi !
N’hésitez pas à nous dire si un article sur un sujet particulier vous intéresserait.
Et d’ici là, passez-vous de poisson ! Souvent labellisé « durable », nous allons prochainement vous démontrer que cette appellation n’a pas grand sens.
Si vous habitez en Suisse, dans le cadre de cette Journée mondiale pour la fin de la pêche, une manifestation contre une usine à saumons à Fribourg aura lieu le 30 mars. Plus d’infos >> ICI <<.
A tout bientôt !
Cloé Dutoit
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