4e édition du défi« FÉVRIER SANS SUPERMARCHÉ »

L'essayer c'est l'adopter!

Après le succès de l’opération collective « Février sans supermarché » de 2017, 2018 et 2019… on remet ça en 2020!

Le but de ce défi? Encourager les commerces indépendants, redécouvrir les épiceries de quartier, soutenir les petits producteurs, favoriser la vente en vrac et le commerce local, repeupler les marchés ou encore réapprendre à n’acheter que l’essentiel. Mais c’est également l’opportunité de faire savoir aux grandes surfaces que nous ne sommes pas d’accord avec le sur-emballage, le kilomètre alimentaire qui explose les scores ou les politiques de prix qui écrasent les petits producteurs et tuent le commerce de proximité.

EN 2018, PLUS DE 20’000 PERSONNES EN SUISSE ET EN FRANCE ONT PARTICIPÉ AU DÉFI, en 2019, LA BELGIQUE A FAIT EXPLOSER LES SCORES!

Pour faciliter la démarche, différents groupes régionaux Facebook se mettent en place. Ces plateformes d’échange permettent à chacun de solliciter l’aide des autres membres, de partager conseils, recettes et bonnes adresses de sa région afin d’encourager les producteurs locaux, les commerces indépendants et susciter une réflexion sur notre mode de consommation. « Février sans supermarché » est avant tout un défi solidaire! Nous ne recevons aucun financement et notre travail est bénévole.

Faire au mieux !

  • Vous n’êtes pas obligé d’appliquer un boycott total! Le nom du groupe est inspiré de défis individuels lancés par des journalistes… mais appeler le défi « Février en favorisant les commerces indépendants et en soutenant les petites fermes » c’était trop long. L’essentiel est de soutenir le circuit court au mieux de ses possibilités et de son lieu d’habitation. Il est vrai que dans certaines régions, il ne reste presque rien d’autre que des grandes enseignes. À ce moment là, on peut imaginer se faire livrer un panier de producteurs locaux ou simplement prendre son café dans le bistrot du coin plutôt que de le prendre au distributeur du travail. C’est une petite contribution, mais si on est beaucoup à le faire, ça fait son effet!

 

  • Vous êtes totalement étranger.ère au concept et avez peur de ne pas y arriver? Et si vous commenciez en allant juste acheter le pain régulièrement chez votre boulanger ou en allant au marché une fois par semaine?

 

  • Peur pour les finances? De nombreux témoignages de participants aux premiers défis assurent avoir dépensé moins et mieux. En effet, en remplaçant le jetable par du durable (une gourde à la place de nombreuses bouteilles en PET par exemple) en ne cédant pas au marketing de la grande distribution, mais également en brisant le cliché que seuls les supermarchés pratiquent des prix abordables, on se rend compte qu’écologie rime souvent avec économie.

 

  • Voici un comparatif établi par une épicerie en vrac à Bienne (Suisse):

 

LA LISTE DES GROUPES RÉGIONAUX

EST DISPONIBLE SUR CE LIEN!

Si vous voulez créer un groupe pour votre région, il suffit de nous envoyer un message ici: coucou [at] envertetcontretout.ch

Passer par nous permet d’éviter les doublons et de ne pas perdre en efficacité!

 

 

L’HISTOIRE DU DÉFI

Depuis plus de 30 ans

Des citoyennes et citoyens ont décidé de boycotter les supermarchés en raison des différents scandales alimentaires qui rythment l’industrie agroalimentaire ou pour soutenir les petits producteurs et commerces indépendants écrasés par la grande distribution.

2007

En Angleterre, la rubrique Femail du Dailymail défie trois de ses journalistes « très actives » de vivre 40 jours sans supermarché. Toutes trois ont constaté avoir moins dépensé en s’approvisionnant au marché, chez les artisans ou à la ferme plutôt qu’en supermarché.

2016

En France, Mathilde Golla, journaliste au Figaro se lance dans une expérience d’un mois sans supermarché qui se prolongera en 100 jours. La motivation de la jeune femme était de trouver une solution à la crise agricole en se passant de la grande distribution, même en habitant en plein Paris. Novice de la « slow consommation », la journaliste demande l’aide des internautes qui n’ont pas été avares en conseils et astuces. Résultat de cette grande enquête collaborative: Mathilde Golla consomme mieux sans dépenser plus! Elle a appris à fabriquer certains produits d’entretien et cosmétiques elle-même et a radicalement modifié ses habitudes de consommation, et ce, de manière durable.

2017

L’idée d’un défi collectif nait sur un petit groupe régional de consommation durable neuchâtelois (en Suisse). En Vert Et Contre Tout, basé à Neuchâtel, décide d’étendre le défi à toute la Suisse romande en créant des groupes cantonaux administrés par des bénévoles engagés sur Facebook. Rapidement, les participants s’échangent adresses et conseils pour s’entraider durant tout le mois. À notre connaissance, c’était la première fois qu’une telle action était menée. 800 personnes s’étaient inscrites.

2018

Arbolife, l’annuaire éthique suisse rejoint l’organisation. Alors que divers événements sont créés en Suisse romande, En Vert Et Contre Tout organise des événements en France voisine. De fil en aiguille, les demandes se multiplient et de la Haute-Savoie à la Bretagne en passant par Paris ou Bordeaux, ce sont plus de 20’000 personnes qui se sont engagées à favoriser une économie en circuit-court.

2019

Après le succès des deux premières éditions, le défi est reconduit et se propage à la Belgique grâce à la formidable motivation de Jean-Christophe Caron de la page Vivons bien, vivons belge. De nombreux influenceuses et influenceurs propagent le défi via leurs comptes Instagram ce qui rend impossible le décompte des participant.e.s! 2019 se distingue également par la participation de plusieurs médias engagés :

Mr MondialisationLa Relève & La PesteLe Biais VertLe Jeune Engagé – Avec Panache- le blogLausanne en VracLumaiPermavenirSortez Tout VertÇa commence par moi ou encore Mangez local!

C’est donc avec un grand optimisme que nous accueillons cette édition 2020!

Leïla Rölli