Ecolabo, consommer moins mais mieux
Marie nous présente le concept de Victoria et Oriane

« L’industrie textile serait la deuxième industrie la plus polluante dans le monde ».
Je dois bien avouer qu’il n’a pas été si difficile pour moi de faire certaines transitions vers un mode de vie plus éco-responsable, mais me détacher d’une addiction certaine au plaisir éphémère des achats compulsifs est encore un des défis qui me posent problème au quotidien.
C’est en réalité bien plus controversé qu’une simple dépendance à la surconsommation, dépendance à laquelle nous sommes presque tous prématurément exposés dès le plus jeune âge lors des anniversaires et célébrations de fin d’année qui ne sont autre qu’un déferlement de présents à ne plus savoir qu’en faire.
Side Note : Cela fait quelques années que je n’offre plus de cadeaux de Noël à ma famille, mais je ne peux simplement plus m’adonner à ces traditions vides de sens qui, selon moi, contribuent notamment à développer un relationnel envers le matériel exhaustivement malsain. Traduction en langage familial : Vieille radine frustrée avant l’âge qui nous gonfle avec ses discours sur le foie gras!
Malgré tout ça et comme beaucoup d’autres, je souffre d’une forme d’amour chien-chat envers le monde de la mode. La vérité ? J’aime les vêtements, j’aime l’art d’extérioriser qui on est au travers du textile, des accessoires, de son intérieur. J’aime le design, les couleurs, les matières, la photographie et les jeux infinis que l’on peut faire avec tout ça. C’est une forme d’expression artistique qui me touche et me passionne. Elle a notamment été drastiquement exacerbée par l’application Pinterest – A.K.A Satan.
Une passion qui, vous l’aurez bien compris, est très difficile à conjuguer avec certaines valeurs, certains efforts vers un mode de vie plus éco-responsable, pour des raisons évidentes ; surconsommation, pollution, gaspillage, émission Co2, toxicité, sexisme, droit de l’Homme, éthique – la liste est longue.
www.instagram.com/ecolabo
Fort heureusement, nombreuses sont les marques émergentes qui intègrent des critères de production responsable, mais encore faut-il les connaître. Lorsqu’on est sur un modèle de croissance long-terme et éthique, et non pas simplement centré sur le profit économique rapide, les fonds destinés à la promotion de marque sont parfois limités. Les recherches Web se perdent dans un flot d’informations alimenté par du référencement tellement rodé qu’il nous suffit aujourd’hui de considérer mentalement l’achat d’une paire de talons jaune moutarde pour que celles-ci apparaissent en suggestion lors notre prochaine visite Facebook.
Ecolabo, un travail de pré-sélection de marques durables & éthiques
Tout cela pris en compte, c’est avec beaucoup d’enthousiasme que j’ai découvert le site Ecolabo. Une des deux fondatrices a pris le temps de me parler du développement de ce projet, qui m’a très rapidement conquise. Déjà, coup de cœur pour l’esthétique épurée, la palette de couleurs neutres, les photos d’ambiance d’un chic digne des plus grands blogs minimalistes actuels, la richesse du contenu et la facilité de navigation.
Le concept ? Faire un travail de pré-sélection de marques durables & éthiques afin de nous faciliter la vie. Grâce à un processus sélectif pointu dont elles retranscrivent le détail ici, elles nous proposent une variété de produits très large, allant du textile à l’accessoire, en passant par la cosmétique, la déco et même l’alimentaire. C’est en débutant au travers d’un compte Instagram que ces deux diplômés en Marketing Digital ont débuté leur aventure.
Le but était principalement de partager leurs coups de cœur, leurs découvertes, tout en cultivant cette ambiance lifestyle, orientée vers le partage. En vue du succès grandissant du compte, elles ont décidé de lancer leur site, né en Mai 2018, qu’elles ont développé seules de A à Z, par volonté qu’il reflète véritablement leur identité visuelle.
Victoria (à droite) & Oriane, fondatrices d’Ecolabo
Mais attention, Victoria insiste bien sur le fait que le but n’est certainement pas de pousser à la consommation, bien au contraire. Le fil conducteur est toujours de consommer moins, mais mieux. D’offrir des alternatives durables aux consommateurs, mais aussi, de pouvoir permettre aux marques de se faire connaître, notamment au travers de collaborations avec leur site.
Et le petit plus, c’est l’onglet Places qui propose des Eco City Guides – à savoir, leurs recommandations par ville des endroits eco friendly à ne pas manquer ! Vous trouverez également dans l’onglet Journal, plein d’articles sur des sujets divers et variés, idées cadeaux, recettes Vegan, conseils beauté.
Mot final, ce site est une vraie petite perle, à sauver tout de suite dans vos favoris et visiter sans modération.
*Pour les addicts aux réseaux sociaux, Instagram, ici, Facebook : ici – même une page sur Pinterest ici 🙂
M.J Saunders
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